• Leçon 7 : Pardonne-moi, Seigneur

    Date : 14 mai 2023

     

     

    TEXTE PRINCIPAL

     

    « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta bonté ; efface mes transgressions, selon la multitude de tes miséricordes. » 
    (Ps 51.1) .

     

    RÉSUMÉ DE LA LEÇON

     

    Pour expérimenter un processus de restauration spirituelle, il est nécessaire de reconnaître la bonté et la miséricorde de Dieu, ainsi que de confesser le péché commis et de l'abandonner.

     

    LECTURE DE LA SEMAINE

     

    LUNDI — Ps 136.1

    La bonté du Seigneur

     

     

    MARDI — Lm 3.22,23

    Les miséricordes du Seigneur

     

     

    MERCREDI — Ps 51.3-5

    Avouer son péché

     

     

    JEUDI — Rom 3.9-12

    Tout le monde est sous le péché

     

     

    VENDREDI — Jac 1:14,15

    La pratique du péché

     

     

    SAMEDI — Jean 16 : 8

    Le Saint-Esprit fait appel à la conscience

     

    OBJECTIFS

     

    • COMPRENDRE que le Psaume 51 est un cri de miséricorde et de confession ;
    • MONTRER le désir de restauration du psalmiste ;
    • EXPLIQUER qu'après la confession et le rétablissement de la communion avec le Seigneur, nous sommes prêts à l'adorer.

     

    INTERACTION

     

    Maître, nous continuerons nos études du Livre des Psaumes. Dans la leçon de ce dimanche, nous étudierons le Psaume 51. Nous verrons qu'il entre dans la catégorie des Psaumes pénitentiels. Ceux-ci nous enseignent l'importance de la confession et de la recherche du pardon de Dieu. Ce Psaume a été écrit par David alors qu'il était confronté au prophète Nathan à l'occasion de l'adultère avec Bethsabée et du meurtre d'Urie (cf. 2 Samuel 12, 1-14). .

    L'étude du Psaume 51 révèle d'importants préceptes divins pour une vie chrétienne bénie, tels que : la nature miséricordieuse de Dieu, la nécessité de confesser le péché pour être restauré, la volonté de vivre le processus de restauration et de vivre le culte public de manière restaurée.

    En tant que croyants, nous recevons une nouvelle nature et ne sommes plus esclaves du péché. Cependant, tant que nous vivons dans ce monde, nous sommes vulnérables au péché. Mais maintenant, nous ne péchons plus délibérément. L'erreur est un accident.

    Il est important que pendant la leçon vous souligniez qu'il est temps de vous humilier et de confesser toute iniquité, il est encore temps d'être restauré par Dieu !

     

    ORIENTATION PÉDAGOGIQUE

     

    Enseignant, reproduisez le tableau ci-dessous au tableau. Nous vous suggérons de l'utiliser pour expliquer aux étudiants la structure du Psaume 51. Connaître et analyser la structure nous aide à mieux comprendre le texte biblique qui sera étudié.

     

    1. Reconnaissance de la nature miséricordieuse de Dieu (vv.1,2) ;

    2. Confession des péchés (vv.3-5) ;

    3. Recherche de restauration (vv.6,13) ;

    4. Le véritable culte (v. 14-17).

     

    TEXTE BIBLIQUE

     

    Psaumes 51.1-17.

     

    1 — Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta bonté ; efface mes transgressions, selon la multitude de tes miséricordes.

    2 — Lave-moi complètement de mon iniquité et purifie-moi de mon péché.

    3 — Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi.

    4 J'ai péché contre toi, contre toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, afin que tu sois justifié quand tu parles et pur quand tu juges.

    5 — Voici, j'ai été formé dans l'iniquité, et dans le péché ma mère m'a conçu.

    6 — Voici, tu aimes la vérité intérieurement, et tu me fais connaître en secret la sagesse.

    7 — Purifiez-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.

    8 — Fais-moi entendre la joie et la joie, afin que les os que tu as brisés puissent en profiter.

    9 — Cache ta face de mes péchés et efface toutes mes iniquités.

    10 — Crée en moi, ô Dieu, un cœur pur et renouvelle en moi un esprit droit.

    11 — Ne me chasse pas de ta présence et ne me retire pas ton Esprit Saint.

    12 — Redonne-moi la joie de ton salut et soutiens-moi d'un esprit bien disposé.

    13 — Alors j’enseignerai vos voies aux transgresseurs, et les pécheurs se tourneront vers vous.

    14 - Délivre-moi des crimes de sang, ô Dieu, Dieu de mon salut, et ma langue louera ta justice.

    15 — Ouvre, Seigneur, mes lèvres et ma bouche chantera tes louanges.

    16 — Parce que vous n'aimez pas les sacrifices, sinon je les donnerais ; vous n'aimez pas les holocaustes.

    17 — Les sacrifices pour Dieu sont l'esprit brisé ; Tu ne mépriseras pas un cœur brisé et contrit, ô Dieu.

     

    COMMENTAIRE DE LA LEÇON

     

    INTRODUCTION

     

    Le Psaume 51 entre dans la catégorie des Psaumes pénitentiels. Ces Psaumes amènent l'idée de la confession et de la recherche du pardon de Dieu. D'autres Psaumes peuvent être classés dans cette catégorie : 6, 37, 142, entre autres. Selon cette catégorie, le Psaume 51 retrace le contexte dans lequel le roi David fut confronté au prophète Nathan à l'occasion de son adultère avec Bethsabée et du meurtre conséquent de son mari, Urie (cf. 2 Sam 12,1-14), ordonné et planifié. par le roi. Le Psaume 51 est donc structuré comme suit : 1) Reconnaissance de la nature miséricordieuse de Dieu (vv.1,2) ; 2) Confession des péchés (vv.3-5) ; 3) Recherche de restauration (vv.6,13) ; 4) Le vrai culte (v. 14-17) ; 5) Bon pour Sion (vv.18,19). Ainsi, dans cette leçon, nous étudierons la nature miséricordieuse de Dieu, la nécessité de confesser le péché pour être restauré, la volonté de vivre le processus de restauration et, enfin, de vivre le culte public de manière restaurée.

     

     

    I. MISÉRICORDE ET CONFESSION (vv.1-5)

     

    1. Un cri de miséricorde. Dans les deux premiers versets, les expressions « ayez pitié » et « bonté » attirent l’attention ; « efface mes transgressions » et « ta miséricorde » ; « lave-moi » et « purifie-moi ». Le psalmiste a une idée claire que Dieu est bienveillant et miséricordieux. La bonté du Seigneur dure à toujours (Ps 136, 1), et ses miséricordes n'ont pas de fin (Lm 3, 22,23). Par conséquent, seul Dieu peut « laver » et « purifier » l’âme du psalmiste. Ainsi, le roi David est tout à fait certain que s’adresser directement à Dieu est la meilleure décision. Il est gentil et miséricordieux. Lui seul peut laver et purifier votre âme.

    2. Confesser son péché. Le psalmiste s'adresse à Dieu de manière humble, confessant et précisant son péché (vv.3,4). Cela était si évident devant lui que l’expression « ma mère m’a conçu dans le péché » (v. 5) révèle que le psalmiste reconnaît l’inclination humaine au péché depuis le début de l’existence humaine. Deux points sont très clairs dans les versets 3-5 : 1) le péché spécifique commis (vv.3,4) et 2) la conscience de l'inclination humaine au péché depuis le début de l'existence (v.5 ; cf. Rm 3.9- 12 ).

    3. Dieu est celui qui enlève le péché. Il n’y a qu’un seul antidote contre la pratique du péché : se tourner vers le Dieu miséricordieux, par Jésus-Christ, et confesser son péché (vv.1-5 ; cf. 1 Jean 1.8-10). Tout péché est contre Dieu seul. Bien que David ait commis adultère avec Bethsabée et ordonné l’exécution d’Urie, c’est « contre toi, contre toi seul que j’ai péché ». David avait violé plusieurs commandements du Décalogue (cf. Ex 20,13-17) et, par conséquent, son péché était exclusivement contre Dieu. Par conséquent, quiconque pèche contre Dieu ne peut être lavé, ainsi que son cœur purifié, que par Lui-même, par le Seigneur Jésus (1 Jean 2 : 1,2). Ainsi, le chemin vers la restauration du jeune chrétien, de manière humble, est de se tourner vers le Dieu miséricordieux, en confessant spécifiquement le péché commis, en étant conscient que seul Dieu peut enlever la tache néfaste du péché à travers le Seigneur Jésus.

     

    SUBVENTION I

     

    Psaume de David, Maître, explique que « comme indiqué dans le titre, ce psaume de confession est attribué à David, faisant allusion au moment où le prophète Nathan a révélé ses péchés d'adultère et de meurtre. Notons que ce psaume a été écrit par un croyant qui a volontairement péché contre Dieu et d'une manière si grave qu'il a été privé de la communion et de la présence de Dieu (cf. v.11). David a probablement écrit ce psaume déjà repentant, après que Nathan lui ait déclaré le pardon divin (2 Samuel 12 :13). David prie avec contrition pour le rétablissement complet de son salut, de sa pureté, de la présence de Dieu, de sa vitalité spirituelle et de sa joie.

     

     

    II. RECHERCHER LA RESTAURATION (vv.6-13)

     

    1. Purifier la vie intérieure. La pratique du péché naît de l’intérieur de l’être humain (Jacques 1 : 14,15). Cela est dû à la corruption totale de la nature humaine, conséquence de l'avènement du péché (Gn 3,1-19 ; cf. Rm 3,20). En ce sens, nous contemplons la demande du psalmiste : « purifie-moi », « lave-moi », « efface-moi », « crée en moi […] un cœur pur » (Ps 51,6-11). Le psalmiste savait que Dieu apprécie la vérité de notre vie intérieure, car devant Lui tout est clair (v.6). Seul Dieu peut créer un cœur pur, non plus souillé par le péché (v. 10) ; un esprit droit, et non une vie tortueuse (v. 10). Notre vie intérieure a besoin d'être purifiée pour que la présence du Saint-Esprit soit une réalité et que nous retrouvions ainsi la joie du salut et un esprit de bonne volonté dans les choses de Dieu (v. 12).

    2. Restaurer la joie et la joie. Avec sa vie intérieure purifiée, le psalmiste s'attend à entendre de la joie et de l'allégresse (v. 8) à la place de la tristesse et de l'angoisse dues au péché commis. Oui, le psalmiste savait que le péché efface la joie de vivre. Le processus de restauration du pécheur implique la confession, l’humiliation devant Dieu et, enfin, le fait de ressentir à nouveau la présence du Saint-Esprit. Dans ce Psaume, l'une des vérités les plus frappantes est que le péché enlève au psalmiste la présence de Dieu (cf. Ep 4, 30). Sans cette présence, il n'y a pas de joie, mais il y a de la tristesse, de l'angoisse, de la frustration et une mauvaise conscience.

    3. La restauration commence par le renouveau intérieur. Nous devons nous rappeler que l’œuvre consistant à restaurer une vie tombée dans le péché relève de Dieu et non d’une simple décision humaine. Il peut donner un cœur pur et un esprit droit (Psaume 51 : 10). De plus, le Saint-Esprit fera toujours appel à notre conscience afin que nous ne soyons pas immergés dans la pratique du péché, car c'est Lui qui nous convainc du péché, de la justice et du jugement (Jean 16 : 8). Et enfin, il y a une vie remplie de l'Esprit, de joie et de joie de servir Dieu dans son œuvre et sa vie. Cependant, tout commence par purifier le cœur et établir un esprit juste ; Tout commence par le renouveau intérieur du jeune chrétien.

     

    SUBVENTION II

     

    Maître, expliquez que « quiconque a gravement péché et qui est opprimé par des sentiments de culpabilité peut obtenir le pardon, la purification du péché et la restauration devant Dieu, s'il le recherche selon la nature et le message de ce psaume. Le plaidoyer de David pour le pardon et la restauration est basé sur la grâce, la miséricorde, la bonté et la compassion de Dieu (v. 1), sur un cœur véritablement brisé et repentant (v. 17) et, dans le sens le plus large, sur la mort indirecte du Christ pour notre péchés (1 Jean 2:1,2).

    Parfois, la certitude du pardon et du rétablissement de la bénédiction divine ne vient pas facilement. Une personne qui a autrefois joui de la joie du salut descend dans les profondeurs de l'immoralité peut traverser une période de repentance et de conflit intérieur avant de recevoir l'assurance du pardon et d'une pleine restauration dans la faveur de Dieu. L'expérience de David révèle à quel point il est terrible d'offenser un Dieu saint après avoir été si richement béni par Lui » .

     

     

    III. PRÊT À ADORATION (vv.14-17)

     

    1. Le désir de participer au culte public. N'oubliez pas que les Psaumes sont des chants d'adoration, notamment dans le Temple. Le psalmiste a le désir, ici, de louer la justice divine (Ps 51,14). Par conséquent, la demande de le libérer des « crimes de sang » est certainement une allusion au meurtre d’Urie (v. 14). Ainsi, une fois pardonné, le psalmiste serait prêt à adorer publiquement dans le Temple du Seigneur conformément à la justice divine (v. 15). Le culte public et en congrégation a à voir avec le véritable état intérieur de la vie du psalmiste.

    2. Brisé et contrition. Les versets 16 et 17 approfondissent la question de l’état intérieur du culte public. Notez les expressions « esprit brisé » et « cœur brisé et contrit ». Ces expressions n’ont pas remplacé le système sacrificiel lévitique, tel qu’il est résumé au verset 19. L’idée est que nous ne pouvons pas nous présenter au culte public de manière mécanique et superficielle. En ce sens, le psalmiste comprend que tout son être doit être présent dans l'acte d'adoration, c'est-à-dire l'esprit, l'âme et le corps (cf. 1 Th 5, 23). L'esprit et le cœur brisés et contrits sont la preuve que la vie entière de l'adorateur est là devant Dieu.

    3. Faire du bien aux autres. Notre expérience de restauration nous permet d’« enseigner vos voies aux transgresseurs » (Psaume 51 : 13). C'est ce que Dieu veut faire de nous. Que nos gestes extérieurs reflètent notre vie intérieure, car si notre cœur est pur et notre esprit droit, par conséquent, nos actions seront pures et droites (cf. Mc 7,18-22). Avec l'avènement du sacrifice de Jésus-Christ, nous, âmes restaurées, corps positionnés, sommes le sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu (Rm 12,1).

     

    SUBVENTION III

     

    Enseignant, expliquez aux élèves que « tous les croyants ont besoin du Saint-Esprit pour créer en eux un cœur pur qui déteste la méchanceté et un esprit renouvelé disposé à faire la volonté de Dieu. Seul Dieu peut faire de nous de nouvelles créatures et nous restaurer à la vraie sainteté (Jean 3 :3 ; 2Co 5 :17).

    David sait que si Dieu abolit de sa vie l’œuvre du Saint-Esprit, qui convainc et réprimande le pécheur face à ses péchés, il n’y aura aucun espoir de salut. 

     

     

    CONCLUSION

     

    Nous sommes tous vulnérables au péché. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous enseigne à veiller et à prendre soin de notre vie spirituelle. Cependant, lorsqu’un « accident de chemin » survient dans la vie d’un jeune chrétien, il est important qu’il ne manque pas de se rendre compte que Dieu est miséricorde, qu’il est nécessaire de confesser spécifiquement le péché commis, d’abord à Dieu. puis, chez le pasteur de l'église et, enfin, faites l'expérience du processus de restauration spirituelle. Le Saint-Esprit ne manquera jamais de faire appel aux consciences de ceux qui craignent Dieu. Il est temps de vous humilier ! Il est temps d'avouer ! Il est temps d'être restauré par Dieu !

     

    BIBLIOTHÈQUE POUR ENSEIGNANT

     

     

     

    TEMPS DE RÉVISION

     

    1. Quelle idée le psalmiste a-t-il de Dieu ?

    Il a la notion claire que Dieu est bienveillant et miséricordieux.

     

    2. Quel est le seul antidote contre la pratique du péché ?

    Il n'y a qu'un seul antidote contre la pratique du péché : se tourner vers le Dieu miséricordieux, par Jésus-Christ, et confesser son péché (vv.1-5 : cf. 1Jn 1,8-10).

     

    3. Qui peut créer un cœur pur ?

    Seul Dieu peut créer un cœur pur, non plus souillé par le péché (v. 10) ; un esprit droit, et non une vie tortueuse (v. 10).

     

    4. D’après la leçon, en quoi consiste le culte public et en congrégation ?

    Le culte public et en congrégation a à voir avec le véritable état intérieur de la vie du psalmiste.

     

    5. Que nous permet de faire notre expérience en restauration ?

    Notre expérience de restauration nous permet d’« enseigner vos voies aux transgresseurs » (Psaume 51 : 13).

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  • Leçon 6 : Le désir de l’âme de Dieu

    Date : 7 mai 2023

     

     

    TEXTE PRINCIPAL

     

    « Comme le cerf crie après les courants d'eau, ainsi mon âme soupire pour toi, ô Dieu ! » (Psaume 42 : 1) .

     

    RÉSUMÉ DE LA LEÇON

     

    Notre âme aspire à Dieu ; Votre présence donne du sens à nos vies. Nous ne pouvons pas vivre ne serait-ce qu’un seul jour sans le Seigneur.

     

    LECTURE DE LA SEMAINE

     

    LUNDI — Hé 11.1-3

    Des hommes qui dépendaient de Dieu

     

     

    MARDI — Js 3.14-17

    La nature nous enseigne des leçons de Dieu

     

     

    MERCREDI — 1Co 13.13

    L'espoir est une vertu

     

     

    JEUDI — Ps 43.4,5

    Dieu est notre joie et notre aide

     

     

    VENDREDI — 1Jean 4.4

    "Plus grand est celui qui est en toi"

     

     

    SAMEDI — Lm 3.21

    Cultiver des souvenirs qui élèvent

     

    OBJECTIFS

     

    • COMPRENDRE que l’âme humaine aspire à Dieu ;
    • MONTRER les caractéristiques de l’âme abattue ;
    • EXPLIQUER comment nous pouvons renforcer l’espoir dans les moments difficiles.

     

    INTERACTION

     

    Maître, dans la leçon de ce dimanche, nous étudierons le Psaume 42. Vous verrez, avec vos élèves, que ce chant apporte de précieuses leçons pour notre vie personnelle et spirituelle. Tout au long de la leçon, renforcez l'idée que le fait de ressentir chez les jeunes un désir ardent de la présence de Dieu est une bénédiction unique. Cependant, cela ne signifie pas que nous ne ressentirons pas de douleur ni de tristesse, mais qu’une fois en présence de Dieu, nous serons prêts à surmonter les défis et les difficultés que la vie nous impose. Nous verrons que notre profondeur de dévotion déterminera la qualité de notre vie.

    Nous ne pouvons jamais oublier que notre âme dépend de Dieu. Il n'y a rien en quoi nous pouvons faire confiance pour occuper la place du Seigneur. Lui seul nous complète et ne nous laisse pas marcher seuls. Seule la communion avec l'Éternel peut apporter un équilibre spirituel et social, ainsi que nous conduire à vivre la volonté de Dieu.

     

    ORIENTATION PÉDAGOGIQUE

     

    Enseignant, reproduisez le tableau ci-dessous. Nous vous suggérons de l’utiliser pour montrer aux étudiants que le vrai croyant a faim et soif de Dieu.

    1. « Sans soif de Dieu, une personne meurt spirituellement. Nous ne devons donc permettre à rien de diminuer notre désir pour le Seigneur. Méfiez-vous des soucis de ce monde, de la poursuite des choses et des plaisirs terrestres qui vous enlèvent la faim et la soif de Dieu, ainsi que le désir de chercher sa face dans la prière (Marc 4 : 19) » ;

    2. « Nous devons prier pour que notre désir de la présence de Dieu augmente, que notre désir de la pleine manifestation du Saint-Esprit grandisse et que notre passion pour la plénitude du royaume du Christ et sa justice s'approfondisse, jusqu'à ce que nous criions. vers Lui jour et nuit, avec une soif sincère, comme un cerf complote à travers les courants d'eau en temps de sécheresse (v.1, Mt 5,6) ».

     

    TEXTE BIBLIQUE

     

    Psaumes 42.1-11.

     

    1 — Comme le cerf crie après les courants d'eau, ainsi mon âme soupire pour toi, ô Dieu !

    2 — Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; Quand vais-je entrer et me présenter devant la face de Dieu ?

    3 — Mes larmes me servent de nourriture jour et nuit, car elles me disent sans cesse : Où est ton Dieu ?

    4 — Quand je me souviens de cela, je déverse mon âme en moi-même ; car j'étais parti avec la foule; Je les ai accompagnés à la Maison de Dieu, avec une voix de joie et de louange, avec la foule en fête.

    5 — Pourquoi es-tu abattue, ô mon âme, et pourquoi es-tu troublée en moi ? Espérez en Dieu, car je le louerai encore dans le salut de sa présence.

    6 — Ô mon Dieu, mon âme est écrasée en moi ; c'est pourquoi je me souviens de toi du pays du Jourdain, de l'Hermon et de la petite montagne.

    7 — Un abîme appelle un autre abîme, au bruit de tes cascades ; toutes tes vagues et vagues sont passées sur moi.

    8 — Mais l'Éternel enverra sa miséricorde de jour, et la nuit son chant sera avec moi : prière au Dieu de ma vie.

    9 — Je dirai à Dieu, mon Rocher : Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi suis-je affligé à cause de l’oppression de l’ennemi ?

    10 — Comme avec une blessure mortelle dans mes os, mes adversaires me font face, quand ils me disent à longueur de journée : Où est ton Dieu ?

    11 — Pourquoi es-tu abattue, ô mon âme, et pourquoi es-tu troublée en moi ? Espérez en Dieu, car je le louerai toujours. Il est le salut de ma face et mon Dieu.

     

    COMMENTAIRE DE LA LEÇON

     

    INTRODUCTION

     

    L'étude du Psaume 42 apporte de précieuses leçons pour la vie spirituelle. Nous y verrons que traverser la jeunesse en désirant la présence de Dieu est une bénédiction. Cela ne veut pas dire que la douleur de l’âme ne se fera pas sentir, mais qu’une fois en présence de Dieu, notre âme est remplie et nous serons prêts à surmonter les défis que la vie nous impose. Nous apprendrons donc que notre profondeur de dévotion déterminera la qualité de notre avenir.

     

     

    I. L'ÂME QUI Aspire À DIEU

     

    1. Introduction au Psaume 42. Le Psaume 42 introduit le Livre II des Psaumes. Il forme une unité avec le Psaume 43. C'est un chant écrit par les enfants de Koré, une famille de Lévites. Ces Lévites connaissaient bien l’importance du culte dans le Temple. Par conséquent, le chant des Psaumes 42 et 43 exprime le désir du Lévite de retourner au Temple pour adorer Dieu. Le chanteur regrette les circonstances de sa vie qui l'empêchent de participer au culte au Temple. Dans cette leçon, nous donnerons la priorité à l’exposition du Psaume 42.

    2. L'âme aspire à Dieu. Le chanteur utilise l'image du cerf qui aspire aux eaux pour montrer combien il aspire à la présence de Dieu (Ps 42, 1). Dans son commentaire biblique, Matthew Henry écrit : « Apparaître devant Dieu est à la fois le désir des justes et la terreur des hypocrites. » Cette citation capture exactement le désir des justes d’être devant la face de Dieu à travers le culte public, mais lorsque cela ne se produit pas, à cause d’une circonstance gênante, leur âme pleure et s’effondre. Les justes prennent plaisir à être devant Dieu. En ce sens, le début du Psaume 42 révèle la privation du chanteur pour adorer Dieu dans le Temple et son souci de trouver une source pour apaiser sa soif (v. 2). Cette image révèle qu'il n'y a pas de soulagement pour l'âme du jeune homme sans la présence de Dieu.

    3. La capacité de mémoire, faculté de l'âme. Loin de la présence de Dieu, symbolisée par la présence dans le Temple, les souvenirs et les sentiments passés du psalmiste lui rappellent les temps dorés du culte public (Ps 42,3,4). Cependant, ces souvenirs approfondissent le découragement de son âme au point qu’il demande : « Pourquoi es-tu dérangé en moi ? (Ps 42.5a). Notez que les souvenirs ont la capacité d’approfondir la douleur ou la conséquence d’une expérience négative : mais, en même temps, ils ont la capacité de renouveler l’espérance (Ps 42,5b). Cela dépendra de votre capacité à vous souvenir de la douleur et des expériences négatives et à en tirer des leçons, ainsi que de votre capacité à vous souvenir d'expériences édifiantes, de miracles extraordinaires de la Providence divine dans votre vie pour motiver vos actions aujourd'hui. Ce n'est pas un hasard si l'apôtre Paul nous invite à cultiver notre mémoire, avec la vérité, l'honnêteté, la justice, la pureté, la bonté et toutes les vertus possibles (Phil 4,8 cf. Lm 3,21). Vous devez sélectionner soigneusement ce qui entre dans votre mémoire, car ce dont vous vous souvenez aujourd’hui vous motivera demain à prendre des décisions spirituelles, morales et sociales (Ps 42,5).

     

    SUBVENTION I

     

    Cher professeur, commencez par poser les questions suivantes : « Que sais-tu du Psaume 42 ? » ; « Qui est l'auteur du Psaume 42 ? » Écoutez attentivement les élèves et expliquez que « ceci est un psaume bien connu et il est écrit par les fils de Koré, une famille de Lévites. Ce Psaume ouvre le deuxième livre des Psaumes (Psaumes 42 à 73) en nous donnant un chant pour ces moments où nous n'avons pas envie de chanter. C'est un masquil, un poème de discernement qui présente des instructions sur la façon de nous guider dans les moments de profond découragement. La cause de la plupart des dépressions est un sentiment de perte : d'être aimé, d'un objet désiré, d'un ami cher, de sa santé, de son travail ou de sa carrière, de son mariage ou de son histoire d'amour, de ses rêves. Le découragement s’intensifie lorsque nous sentons que Dieu lui-même est parti. Quelle perte avez-vous vécue et qui vous a rendu triste ? L’absence de Dieu serait-elle la première chose sur votre liste ? C'était comme ça avec le psalmiste.Le psalmiste se compare à un cerf rugissant à travers des courants d’eau (v. 1), ce qui implique un grave besoin et une longue privation. Comme le cerf, nous voulons aussi savoir où trouver la source pour apaiser notre soif (v.2). Notre sécheresse de cœur contraste avec les larmes qui coulent de nos yeux. Quand les gens demandent « où est ton Dieu ? (v.3), la réponse courante est : « Je ne sais pas » . 

     

    II. L'ÂME QUI EST DÉTRUITE

     

    1. Ce n’est pas un péché pour l’âme d’être abattue. Le verset 6 le dit ainsi : « Ô Dieu, mon âme est abattue au-dedans de moi. » De nombreux serviteurs du Seigneur, tout au long de l’histoire, ont vécu des moments d’angoisse au cours de leur cheminement chrétien. Il existe une galerie de héros de la foi qui le prouve (Hébreux 11). Le verset 6 de ce psaume révèle qu’une expérience négative peut introduire un état d’angoisse dans notre âme. Par exemple, ne pas réussir l’examen d’entrée peut avoir des conséquences sur votre âme ; la fin d'une relation peut apporter ce sentiment d'abattement qui paralyse votre vie spirituelle ; Les expériences qui provoquent un sentiment d’échec ont le potentiel de vous piéger à l’intérieur.

    2. La nature apporte des leçons de Dieu. L’expression « donc » reflète un changement d’attention de la part du psalmiste. Au verset 6, deux expressions ressortent, « pays du Jourdain » et « Hermon », en plus du mont Mizar inconnu. Le psalmiste se trouve dans cette région, probablement au nord de la mer de Galilée. Bien qu’il soit loin de Jérusalem, il se trouve dans un lieu qui, historiquement, a toujours révélé la grandeur de Dieu (Josué 3, 14-17 ; Ps 133). À partir de cette image, le regretté pasteur américain George Wood a écrit : « nous nous trouvons au « pays du Jourdain », le point le plus bas de la planète. De ce lieu bas, il faut retenir le point le plus élevé, l'Hermon (v.6). Des jours meilleurs viendront; la vie est faite de hauts et de bas. » Ainsi, la nature nous apporte de belles leçons selon lesquelles elle n’est pas le résultat du chaos, du désordre. Il y a un Créateur qui le soutient et le dirige. S’Il fait cela avec les minéraux, les végétaux, les animaux, pourquoi en serait-il autrement avec les êtres humains ?

    3. Vous devez avoir de l’espoir. Dans la foi chrétienne, le problème n'est pas de se laisser abattre, comme cela est attendu dans notre cheminement (2Co 4.8,9). Le problème est de perdre espoir (cf. 1Co 13:13). C’est une vertu intrinsèque de notre foi, alors que nous attendons que le Seigneur Jésus se retourne contre tous les types d’incrédulité. Nous pouvons donc dire à notre âme : « Attends en Dieu, car je le louerai encore » (Ps 42, 11).

     

    SUBVENTION II

     

    « Quand David a-t-il exprimé ce désir intense pour Dieu ? Lorsqu'il fut empêché de participer aux occasions publiques au cours desquelles il espérait en Dieu, lorsqu'il fut expulsé dans le pays du Jourdain et qu'il se trouvait très loin des tribunaux de la Maison de Dieu. Observez : Parfois, Dieu nous enseigne effectivement à connaître la valeur de ses miséricordes par leur absence et aiguise notre appétit pour les moyens de grâce en diminuant considérablement ces moyens. Nous sommes enclins à rejeter la manne, en raison de son abondance, qui nous redeviendra précieuse si nous souffrons à nouveau de sa rareté. Lorsqu'il fut privé, dans une large mesure, du confort intérieur dont il jouissait devant Dieu. Il commença maintenant à se lamenter ; mais il continuait à crier : Observez : Si Dieu, par sa grâce, a suscité en nous un désir sincère et intense de le chercher, nous pouvons trouver du réconfort dans ce désir lorsque nous perdons les plaisirs ravissants que nous avions souvent avec un Dieu, parce que la lamentation devant Dieu est une preuve aussi sûre que nous l'aimons que la joie devant lui. Avant que le psalmiste n'évoque ses doutes, ses peurs, ses afflictions qui l'avaient profondément ébranlé, il présuppose quelque chose : qu'il considérait le Dieu vivant comme son plus grand bien, qu'il avait mis son cœur sur lui et qu'il était déterminé à vivre et à mourir. pour lui; et, après avoir jeté l’ancre pour la première fois, il échappe à la tempête. 

     

     

    III. COMMENT RENFORCER L'ESPOIR DANS LES TEMPS DIFFICILES

     

    1. Ne soyez pas seul. Contrairement au temps des fils de Coré, vous avez la présence de Jésus et la plénitude du Saint-Esprit avec vous (Héb 13.5 ; Jean 14.16). Par conséquent, une leçon du Psaume 42 est que rien dans notre vie ne peut détourner l’attention de la foi. Votre vie spirituelle donnera la direction pour l’avenir que vous récolterez. Allez donc à l'autel du Seigneur, louez-le, car il est votre joie (Ps 43, 4) ; aspirez et donnez la priorité à la présence de Dieu, car Il est votre aide (Ps 43,5 ; cf. Js 1,8). Notez l’importance du culte public, des réunions d’étude biblique, de la vocation ministérielle et de la dévotion personnelle. Le sens de votre vie chrétienne en dépend.

    2. Équilibre spirituel et social. De nombreux défis se posent dans la vie de nombreux jeunes. Il y a des jeunes qui travaillent et étudient. Il y a ceux qui ont assumé la responsabilité de soutenir la maison, car l'un des parents a été recueilli par Dieu. D’autres encore commencent leur carrière dans les forces armées ou peinent à subvenir à leurs besoins dans une université publique ou privée. En fin de compte, les défis sont complexes. Selon la manière dont nous réagissons à ces défis sociaux, nous pouvons entrer dans un cycle d’anxiété conduisant à la dépression. Par conséquent, une leçon précieuse que le Psaume nous enseigne est que, plus votre vie spirituelle est profonde, vous surmonterez les véritables défis de la vie, en étant capables d'éviter le chemin de l'anxiété et de la dépression. Par conséquent, si vous vivez une situation complexe, arrêtez-vous, calmez-vous et réfléchissez : 1) priez et lisez la Parole de Dieu ; 2) étudier et travailler avec dévouement : 3) attendre Dieu. Ainsi, ce moment complexe passera, vous en tirerez des leçons et vous en ressortirez plus mûrs qu'à votre entrée (cf. Rm 5,3-5).

    3. Pensez à ce qui donne de l’espoir. Une autre leçon précieuse que nous pouvons extraire du Psaume 42 est la capacité d’évoquer de bons souvenirs dans une époque actuelle difficile. Gardez à l’esprit que ce que Dieu vous a permis de vivre hier, c’est parce que cela vous aidera aujourd’hui (Lm 3 :21). C’est pourquoi Il nous a donné la faculté de mémoire. Entre souvenirs et souvenirs, notre âme est nourrie de tout le bien que Dieu a fait. Ne soyez pas esclave de souvenirs qui apportent souffrance et douleur, mais cultivez ceux qui apportent espoir, encouragement et courage (Josué 1 : 13).

     

    SUBVENTION III

     

    Maître, insistez sur ce que nous pouvons faire lorsque nous sommes déprimés. Expliquez que « le psalmiste présente la douleur et la guérison dans le Psaume 42. Il déclare : 'Espérez en Dieu, car je le louerai encore dans le salut de sa présence.' Expliquez que la confiance en Dieu est un antidote suprême contre le découragement et l’agitation qui veulent dominer notre esprit. Et c'est pourquoi, lorsque nous nous exhortons à garder l'espérance en Dieu : lorsque l'âme s'embrasse, elle sombre ; Si elle s’accroche au pouvoir et aux promesses de Dieu, elle gardera la tête hors de la ligne de l’eau. Espérons en Dieu : qu'il recevra de nous gloire : « car je le louerai encore ; Je connaîtrai un changement si important dans ma situation que je ne manquerai pas de motifs de louange, et un tel changement dans mon esprit que je ne manquerai pas de louanges dans mon cœur' » 

     

     

    CONCLUSION

     

    Dans cette leçon, nous avons vu que notre âme dépend de Dieu. Il n'y a rien en quoi vous puissiez faire confiance pour occuper la place du Seigneur. Nous réalisons aussi que l'âme ressent l'absence de Dieu face à la tribulation et à l'angoisse, bien qu'il soit proche. Nous pouvons utiliser des ressources spirituelles pour réagir au sentiment paralysant. Ainsi, nous sommes invités à ne pas être seuls, à marcher dans un équilibre spirituel et social, ainsi qu'à cultiver des mémoires qui nous motivent à vivre la volonté de Dieu.

     

    BIBLIOTHÈQUE POUR ENSEIGNANT

     

     

     

    TEMPS DE RÉVISION

     

    1. Qu’exprime le chant des Psaumes 42 et 43 ?

    Il exprime le désir du Lévite de retourner au Temple pour adorer Dieu.

     

    2. Pourquoi le chanteur utilise-t-il l'image du cerf ?

    Le chanteur utilise l'image de la biche qui aspire aux eaux pour montrer combien elle aspire à la présence de Dieu (Ps 42, 1).

     

    3. Que révèle le verset 6 du Psaume 42 ?

    Le verset 6 révèle qu’une expérience négative peut introduire un état d’angoisse dans notre âme.

     

    4. Pourquoi l’espérance est-elle une vertu intrinsèque à notre foi ?

    C’est une vertu intrinsèque de notre foi, alors que nous attendons le retour du Seigneur Jésus contre tous les types d’incrédulité.

     

    5. Nommez trois attitudes qui renforcent notre espérance.

    Ne pas être seul : équilibre spirituel et social et se souvenir de ce qui donne de l'espoir.

     

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  • Leçon 5 : Donner un culte sacré à Dieu

    Date : 30 avril 2023

     

     

    TEXTE PRINCIPAL

     

    « Levez, ô portes, vos têtes ; levez-vous, ô entrées éternelles, et le Roi de Gloire entrera. » (Psaume 24 :7) .

     

    RÉSUMÉ DE LA LEÇON

     

    Notre vie doit être pleinement conforme aux valeurs du Dieu que nous valorisons, vénérons et adorons.

     

    LECTURE DE LA SEMAINE

     

    LUNDI — 2 Sam 6.12-15

    L'Arche de Dieu emmenée à Jérusalem

     

     

    MARDI — Mt 1.23

    Jésus-Christ est Emmanuel

     

     

    MERCREDI — Apo 20.2-7

    Le Seigneur établira son royaume éternel

     

     

    JEUDI — Mt 22.37-39

    Aimer Dieu et les autres

     

     

    VENDREDI — Héb 10.19,20

    La manière nouvelle et vivante

     

     

    SAMEDI — Jean 4:23

    Adorer Dieu en esprit et en vérité

     

    OBJECTIFS

     

    • COMPRENDRE que Dieu Tout-Puissant est l’objet de notre culte ;
    • SAVOIR comment le croyant doit se présenter devant Dieu lors d'un saint service ;
    • ETRE CONSCIENT que l'adoration est l'expression visible du divin sur Terre.

     

    INTERACTION

     

    Maître, dans la leçon de ce dimanche, nous étudierons le Psaume 24. Nous verrons que « comme la terre appartient au Seigneur, nous sommes tous des serviteurs, des gardiens. Nous devons bien gérer ce monde et ses ressources, mais nous ne devons pas nous consacrer à tout ce qui a été créé ni agir en propriétaires exclusifs, car ce monde passera.

    Ce Psaume a peut-être été écrit pour célébrer le déplacement de l'Arche d'Alliance de la maison d'Obed-Edom à Jérusalem (2 Samuel 6 : 10-12). La tradition dit qu'il était chanté le premier jour de chaque semaine, lors des offices célébrés dans le Temple. Les versets un à six expliquent qui est digne d’adorer Dieu » .

     

    ORIENTATION PÉDAGOGIQUE

     

    Professeur, demandez aux élèves de lire en groupes les versets 7 à 10 du Psaume 24. Posez ensuite la question suivante : « Qui est ce Roi de Gloire ? Encouragez la participation des élèves et écoutez attentivement tout le monde. Expliquez qu'ici, Il est identifié comme le Seigneur Tout-Puissant, Il est le Messie éternel, saint et puissant. Ce Psaume n'est pas seulement un cri de ralliement pour l'Église, il souligne également l'attente impatiente que le Christ entre dans la nouvelle Jérusalem et règne pour toujours (Ap 19, 11-21). Ce chant de louange était probablement utilisé lors du culte public. Cela a dû être chanté plusieurs fois dans le Temple. Imaginez la scène : les gens dehors criaient pour que les portes de l'enceinte s'ouvrent et laissent entrer le Roi de gloire. A l'intérieur, les prêtres ou un autre groupe demandent : « Qui est ce Roi de Gloire ? ». Tout le monde répond à l'unisson : « Le Seigneur fort et puissant, le Seigneur puissant dans la guerre ».

     

    TEXTE BIBLIQUE

     

    Psaumes 24.1-10.

     

    1 — À l’Éternel est la terre et tout ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent.

    2 — Parce qu'il l'a fondé sur les mers et l'a établi sur les fleuves.

    3 — Qui gravira la montagne de l'Éternel, ou qui sera dans son lieu saint ?

    4 — Celui qui a les mains pures et le cœur pur, qui ne livre pas son âme à la vanité et ne jure pas de manière trompeuse.

    5 — Cet homme recevra la bénédiction de l'Éternel et la justice du Dieu de son salut.

    6 — C'est la génération de ceux qui cherchent, de ceux qui cherchent ta face, ô Dieu de Jacob. (Sélah)

    7 — Levez, ô portes, vos têtes ; levez-vous, ô entrées éternelles, et le Roi de Gloire entrera.

    8 — Qui est ce Roi de Gloire ? L'Éternel est fort et puissant, l'Éternel est puissant dans la guerre.

    9 — Levez, ô portes, vos têtes ; levez-vous, ô entrées éternelles, et le Roi de Gloire entrera.

    10 — Qui est ce Roi de Gloire ? L'Éternel des armées; il est le Roi de Gloire. (Selle)

     

    COMMENTAIRE DE LA LEÇON

     

    INTRODUCTION

     

    Cette leçon est une étude du Psaume 24. Nous verrons le contexte dans lequel ce Psaume a été produit, sa structure et comment il montre deux réalités dans le contexte d'un culte : Dieu comme objet de culte ; fidèles qui l’adorent. En ce sens, nous réaliserons que le Psaume 24 a beaucoup pour nous aider dans la pratique de l’adoration de Dieu dans nos églises locales.

     

     

    I. LE DIEU TOUT-PUISSANT EST L'OBJET DE NOTRE CULTE

     

    1. Le contexte du Psaume 24. Concernant le Psaume 24, la plupart des érudits le font remonter au contexte de l'arrivée de l'Arche d'Alliance à la tente dressée sur le mont Sion, pendant la période du règne de David (2 Sam 6.1-15). . Il est également vrai que le Psaume a été classé dans la catégorie messianique en raison de l'accent mis dans les versets 7 à 10. Cependant, notre étude se déroulera dans la perspective de considérer le psaume approprié pour une occasion liturgique et dans quelle mesure il nous aide à adorer Dieu d'une manière véritable. Nous le classons donc dans la catégorie des psaumes liturgiques. Son attrait liturgique nous aide dans la pratique du culte moderne. Ainsi, nous pouvons établir la structure suivante du Psaume 24 :

     

    1) La vraie nature de l’adoration (vv.1-6) ;

    2) Le couronnement du Roi (vv.7-10).

     

    Dans la première structure, la nature du vrai culte, nous pouvons la subdiviser en deux parties :

     

    a) l'objet d'adoration, le Dieu Créateur (vv.1,2) ;

    b) la vie de ceux qui adorent (vv.3-6).

     

    Dans ce premier sujet, nous aborderons les versets 1, 2 et 7 à 10, car ils concernent l'objet de dévotion et d'adoration du croyant.

    2. Dieu est souverain (vv.1,2). Le premier verset atteste que le monde et tout ce qui y vit appartient au Seigneur (v.1). C'est Dieu lui-même qui a fondé la terre sur les mers et l'a établie sur les fleuves (v. 2). Ce Dieu est l'objet d'adoration dans la Tente d'Israël (2 Samuel 6 :12-15). En établissant le monde et tout ce qu’il contient, Dieu a formé nos vies, nous a forgés selon sa volonté. Nous sommes la création directe de Dieu Tout-Puissant. C'est Lui que nous devons louer et adorer. C'est Lui que nous devons adorer. Dieu est souverain dans la vie de son peuple. Nous ne sommes pas omnipotents, omniprésents ou omniscients ; mais Dieu existe. Nous sommes limités, mais Lui est illimité et infini.

    3. Le couronnement du roi (vv.7-10). Il est possible de contextualiser ces versets avec un appel au peuple devant les portes de la tente devenue le Temple (v.7). Le pasteur George Wood, dans son travail sur les Psaumes, dit que dans les versets 3 à 6, l'adorateur est à l'extérieur du Temple, mais dans les versets 7 à 10, il est à l'intérieur de la zone du Temple. C'est le Seigneur, fort, puissant et Roi de Gloire, qui entre dans le Temple (v. 8-10). En tant que chrétiens, nous appliquons également les versets 7 à 10 au messianisme de Jésus-Christ (Jean 1 : 14). Notre Seigneur est le Roi de Gloire, Emmanuel, c'est-à-dire le Dieu avec nous, le Dieu devenu argile (Mt 1,23). Bien qu’il ait été humilié par une mort sur la croix, Dieu l’a souverainement exalté, lui donnant un nom qui est au-dessus de tout nom afin que tout genou fléchisse devant Lui et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur. Ainsi, le Psaume 24 nous aide à adorer Dieu le Fils, Jésus-Christ. C’est l’élément christocentrique du culte chrétien. Nous y expérimentons un peu le royaume éternel de notre Seigneur lorsqu'un jour il sera mis en œuvre dans ce monde par lui-même et une fois pour toutes (Ap 20,2-7).

     

    SUBVENTION I

     

    « Le Psaume 24 concerne le royaume de Jésus-Christ :

    (1) Son royaume providentiel par lequel Il gouverne le monde (vv.1,2).

    (2) Le royaume de sa grâce, par lequel il gouverne son église.

    1. Par rapport aux sujets d'un tel royaume. Son caractère (vv.4,6), son statut, v.5.

    2. Par rapport au roi de ce royaume, et une sommation pour que chacun lui donne l'admission, vv.7-10.

    Le Psaume est censé avoir été écrit à l'époque où David a amené l'arche à l'endroit préparé pour elle, et que son intention était de conduire le peuple au-delà de la pompe et des cérémonies extérieures vers une vie sainte de foi en Christ, dont l'arche était un type.

     

     

    II. COMMENT SE PRÉSENTER DEVANT DIEU DANS LE SAINT CULTE

     

    1. Pureté du cœur (vv.3,4). Le verset 3 commence par la question suivante : « Qui gravira la montagne de l’Éternel ? En d’autres termes, qui peut entrer dans le temple et recevoir la bénédiction de l’Éternel (v. 5) ? Le verset 4 répond : « celui qui a les mains pures, le cœur pur, qui n’a pas de vanité et qui ne pratique pas la tromperie ». Toutes ces caractéristiques sont attendues du jeune fidèle qui entre dans le Temple pour adorer Dieu. C'est un type de vie dans lequel l'adorateur renonce à son propre ego pour introniser Dieu dans son cœur (Mt 22,37-39). C’est un mode de vie qui a des conséquences pratiques en dehors de la zone du Temple.

    2. Bénédictions et justice de Dieu (vv.5,6). Les versets 5 et 6 apportent une promesse. L'adorateur, qui agit conformément aux versets 3 et 4, recevra les bénédictions de Dieu et sa justice pour son salut. En ce sens, ces adorateurs sont ceux qui recherchent la face de Dieu. Oui, l'adorateur est appelé à se présenter devant le Très-Haut pour l'adorer, le chercher et l'exalter (Rm 12,1).

    3. Il est temps de « gravir la montagne du Seigneur ». Le Psaume 24 nous appelle à gravir « la montagne du Seigneur ». Le Nouveau Testament approfondit la compréhension du Temple de Dieu. Aujourd’hui, le Saint-Esprit nous pousse à glorifier Christ (Jean 16 : 14). L’auteur des Hébreux dit : « C’est pourquoi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le Sanctuaire par le sang de Jésus, par la voie nouvelle et vivante qu’il nous a consacrée » (Hé 10 : 19,20). En Christ, nous pouvons adorer Dieu en esprit et en vérité (Jean 4 :24). En ce sens, le jeune homme qui « gravit la montagne du Seigneur » vit pleinement le style de vie d’un véritable adorateur.

     

    SUBVENTION II

     

    Maître, commencez le sujet en posant la même question que le psalmiste au verset trois : « Qui gravira la montagne du Seigneur ? Écoutez attentivement les élèves. Expliquez que « voici une recherche pour de meilleures choses, v.3. Cette terre est le marchepied de Dieu ; mais si nous en avons beaucoup, il faudra rester ici un peu, il faudra bientôt s'en aller, et qui montera à la montagne du Seigneur ? Qui ira au ciel à l’avenir et, sérieusement, y aura-t-il communion avec Dieu dans les ordres sacrés ? Une âme qui connaît et considère sa propre nature, son origine et son immortalité, lorsqu'elle aura vu la terre et sa plénitude, elle se sentira satisfaite. L'aide adéquate pour l'homme n'a pas été trouvée parmi toutes les créatures, et c'est pour cette raison qu'il pensera à l'ascension vers Dieu, vers le ciel, et il demandera : Que dois-je faire pour monter à ce haut lieu ? , cette montagne, où se trouve le Le Seigneur demeure et se manifeste, afin que je puisse le connaître et demeurer dans ce lieu saint et heureux où il rencontre son peuple et le rend saint et heureux ? Que dois-je faire pour être un de ceux que Dieu prend pour son peuple particulier et qui lui appartiennent d'une autre manière, comme la terre est à lui et dans sa plénitude ? Cette question est très similaire à celle-ci, Psaume 15.1. Mont Sion, sur lequel le Temple a été construit, représentant l'église, à la fois visible et invisible. Lorsque le peuple arriva à l’arche dans son lieu saint, David leur rappela que celles-ci étaient modelées sur les choses célestes, et que par conséquent, à travers elles, ils devraient être amenés à considérer les choses célestes. 

     

     

    III. LE CULTE : L'EXPRESSION VISIBLE DU DIVIN SUR TERRE

     

    1. L'adoration de Dieu. Fondamentalement, l’adoration de Dieu est le moment où nous adorons, vénérons et adorons Dieu dans une église locale. Bien que les chrétiens comprennent, théologiquement et doctrinalement, que le culte n'est plus limité à la zone géographique (Jean 4 :24), depuis le début nous nous sommes rassemblés dans un lieu visible pour adorer Dieu et accomplir les deux ordonnances de notre Seigneur : le baptême et le Repas du Seigneur. À ce moment, nous comprenons que Dieu nous rencontre dans l'adoration, tandis que nous le louons, nous intercédons, nous attendons qu'il nous parle à travers l'exposition de la Parole de Dieu et nous expérimentons le partage des dons spirituels pour notre édification (1 Cor 12.4-11). Le culte chrétien est donc un moment de grande dévotion spirituelle de manière congrégationnelle.

    2. L'importance de la liturgie. En général, nous pouvons conceptualiser la liturgie comme la manière dont le culte de Dieu est mené. Dans ce cas, selon son histoire, l'Église locale réfléchit aux chants, au langage à utiliser, aux gestes et à toute forme audible et visible qui contribueront au bon déroulement du culte. Naturellement, la liturgie apporte une idée d’ordre. Cela doit être spontané dans le sens de ce que l’apôtre Paul a enseigné : « Lorsque vous vous réunissez, chacun de vous a un psaume, a une doctrine, a une révélation, a une langue, a une interprétation. Que tout soit fait pour l’édification » (1 Corinthiens 14 :26). Ainsi, nous pouvons dire que la liturgie des églises, en général, comporte les éléments suivants : prière d'ouverture, chants de congrégation, moment d'intercession, lecture officielle des Écritures, offrande, prédication de la Parole, appel, prière finale et bénédiction apostolique. Cet ordre peut varier en fonction de la région de notre pays et de la direction de l'église.

    3. Comment dois-je me préparer au culte ? Selon le Psaume 24, notre culte et notre liturgie devraient nous conduire à adorer Dieu en esprit et en vérité (Jean 4 :26). Ici, l'esprit et la vérité ont justement à voir avec la volonté d'être entier dans l'acte d'adoration, sachant ce qui s'y fait (Rm 12,1). Nous ne pouvons pas être présents physiquement mais absents mentalement. Le culte n’a pas lieu grâce à la liturgie, mais grâce aux fidèles. En ce sens, toute notre mémoire, notre attention, notre imagination, notre pensée et notre langage doivent être concentrés sur ce que nous faisons : offrir un saint culte à Dieu. Au moment du culte, nous gravissons la « montagne du Seigneur ». Par conséquent, nous devons participer activement à la période sectaire. Chanter des cantiques, implorer Dieu dans la prière en commun, recevoir la Parole de Dieu avec tout le respect et le brisement (Ps 51 : 17). Une secte peut changer la trajectoire d'une vie.

     

    SUBVENTION III

     

    « Compte tenu de la souveraineté de Dieu, quelles sont les exigences imposées à ceux qui veulent l’adorer ? Les qualifications spirituelles de ceux qui se sont approchés de Dieu « en esprit et en vérité » (Jean 4 :24) sont annoncées. Perowene décrit les versets 3 à 6 comme une liste des « conditions morales nécessaires à toute personne qui s'approche de Dieu dans son somptuaire ». Le Psaume passe, comme il le fait habituellement, du général au particulier, de la relation de Dieu avec toute l'humanité en tant que Créateur à sa relation particulière avec son peuple élu parmi lequel il a manifesté sa présence. Le Dieu Puissant est aussi le Dieu Saint. Son peuple doit donc être saint. Notez les parallèles entre 15 :1-5 et Ésaïe 33 :14-17.

    Celui qui a le cœur pur et pur est libéré de la culpabilité des péchés commis. Pilate s'est lavé les mains dans l'eau pour symboliser sa déclaration d'innocence dans la mort de notre Seigneur. Mais l’eau ne peut pas nettoyer les mains souillées des pécheurs. Seule la fontaine ouverte à la maison de David contre le péché et l'impureté peut fournir une purification de la culpabilité (Zach 13 : 1). Les mains représentent ce que fait la personne, mais le cœur pur représente ce qu'est la personne. Même l’Ancien Testament reflète la norme évangélique de pureté du cœur (51 :7-10 ; cf. Jacques 4 :8).

     

     

    CONCLUSION

     

    Le Psaume 24 montre que Dieu est l’objet de notre culte et que nous vivons pour l’adorer. En ce sens, nous avons un engagement éthique envers Dieu et envers nous-mêmes qui exprime notre vie d’adoration de Dieu. Le moment que nous passons en communion, adorant le Seigneur en esprit et en vérité, peut changer complètement la trajectoire de notre vie. Par conséquent, adorer Dieu avec nos frères devient le meilleur acte au monde.

     

    BIBLIOTHÈQUE POUR ENSEIGNANT

     

     

     

    TEMPS DE RÉVISION

     

    1. Quel contexte pouvons-nous remonter au Psaume 24 ?

    Concernant le Psaume 24, la plupart des érudits le font remonter au contexte de l'arrivée de l'Arche d'Alliance dans la tente dressée sur le mont Sion, sous le règne de David (2 Sam 6.1-15).

     

    2. Qu’atteste le premier verset ?

    Le premier verset atteste que le monde et tout ce qui y vit appartient au Seigneur (v.1).

     

    3. D’après le Psaume 24, quelles caractéristiques sont attendues d’un adorateur ?

    « Celui qui a les mains pures, le cœur pur, qui n’a aucune vanité et ne pratique pas la tromperie. »

     

    4. Comment pouvons-nous conceptualiser l’adoration de Dieu, selon la leçon ?

    Fondamentalement, l’adoration de Dieu est le moment où nous adorons, vénérons et adorons Dieu dans une église locale.

     

    5. Selon la leçon, nommez au moins trois éléments de la liturgie biblique.

    Prière initiale, chants en congrégation, moment d'intercession, lecture officielle des Écritures, moment d'offrande, prédication de la Parole, appel, prière finale et bénédiction apostolique.

     

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  • Leçon 4 : Le Bon berger est avec moi

    Date : 23 avril 2023

     

     

    TEXTE PRINCIPAL

     

    Le Seigneur est mon berger; Je ne manquerai de rien. Même si je traversais la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi […]. » (Ps 23.1,4) .

     

    RÉSUMÉ DE LA LEÇON

     

    Le Seigneur Dieu répond à tous les besoins. Il est notre berger et accomplit donc tout.

     

    LECTURE DE LA SEMAINE

     

    LUNDI — Jean 10:27

    Les brebis connaissent la voix du berger

     

     

    MARDI — 2Co 4.16

    Dieu renouvelle l'intérieur

     

     

    MERCREDI — Éph 4:23,24

    Revêtu d'un homme nouveau dans la justice

     

     

    JEUDI – Eth 6.1-11

    Quand les justes sont honorés

     

     

    VENDREDI — Lc 18.8

    Persévérer dans le Seigneur

     

     

    SAMEDI — Jean 10 : 11

    Le bon berger

     

    OBJECTIFS

     

    • PRÉSENTER un aperçu du Psaume 23 ;
    • COMPRENDRE la raison d’une confiance totale en Dieu ;
    • EXPLIQUER quelle est la pleine provision de notre Père céleste.

     

    INTERACTION

     

    Cher professeur, dans cette leçon, nous étudierons le Psaume 23, l'un des plus connus et récités par les personnes de tous âges. Un chant qui exalte la confiance en Dieu. Nous savons que nous traversons tous des moments difficiles, mais nous ne sommes pas seuls et nous pouvons trouver dans le Seigneur le refuge et la sécurité dont nous avons besoin. Une telle vérité nous apporte réconfort et sécurité et « rafraîchit notre âme ».

    Tout au long de la leçon, essayez de souligner que tout le bien qui arrive aux justes vient uniquement de Dieu. Par conséquent, en toute circonstance ou difficulté, nous pouvons déclarer avec confiance que le Berger est avec nous. Qu'aucune tribulation ne nous fasse oublier que nous avons un berger qui prend soin de nous ; une hôte qui nous offre, jour après jour, un riche banquet spirituel. Dieu est avec vous à tout moment, ayez confiance !

     

    ORIENTATION PÉDAGOGIQUE

     

    Enseignant, parlez aux élèves en expliquant qu'en décrivant le Seigneur comme un berger, David a écrit sur son expérience, parce qu'il a passé de nombreuses années de sa jeunesse à paître des brebis, qui dépendent entièrement du berger pour leur provision, leur direction et leur protection (1Sm 16.10, 11).

    Expliquez que le Nouveau Testament appelle Jésus le Bon Berger, le Grand Berger et le Grand Berger. Demandez ensuite à trois élèves de trouver les références dans le Nouveau Testament qui présentent Jésus comme le Bon Pasteur, le Grand Berger et le Grand Berger. Terminez en demandant aux élèves de lire les références trouvées. Les références sont :

     

     Le Bon Pasteur (Jean 10 :10) ;

     Le Grand Berger (Hb 13,20) ;

     Le berger en chef (1 Pierre 5.4).

     

    TEXTE BIBLIQUE

     

    Psaumes 23.1-4.

     

    1 — L'Éternel est mon berger ; Je ne manquerai de rien.

    2 — Il me fait m'allonger dans de verts pâturages, me guide doucement vers des eaux calmes.

    3 — Rafraîchis mon âme ; Guide-moi dans les sentiers de la justice, à cause de son nom.

    4 — Même si je traversais la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi ; Ta verge et ton bâton me réconfortent.

     

    COMMENTAIRE DE LA LEÇON

     

    INTRODUCTION

     

    Dans cette leçon, nous étudierons le Psaume 23. Nous verrons que son mot clé est la confiance. Dieu apparaît dans ce psaume comme le berger et l'hôte du psalmiste.

     

     

    I. APERÇU DU PSAUME 23

     

    1. Faites confiance à Dieu. Écrit par David, le Psaume 23 est l’un des psaumes les plus appréciés et récités dans la vie de l’Église. L’expression « le Seigneur est mon berger et je ne manquerai de rien » est sur les lèvres de la plupart des chrétiens. Cette expression renvoie exactement au thème qui domine tout le Psaume : la confiance en Dieu. C’est pourquoi de nombreux chrétiens qui traversent des moments de stress, d’anxiété, d’angoisse et de dépression trouvent dans le Psaume 23 une consolation et un repos pour l’âme. Tout lecteur attentif perçoit un environnement oasis qui jaillit des tétras du Psaume. Chaque âme fatiguée peut trouver du repos dans cette partie de la Parole de Dieu. Ainsi, nous verrons que le Psaume 23 apporte deux images : celle du berger (vv.1-4) et celle de l'hôte (vv.5,6).

    2. La structure du Psaume 23 : l'image du berger. L'image du berger dans le Psaume révèle les activités d'un berger avec ses brebis dans les champs : il les nourrit et les rassasie ; guides et guides; récupère lorsqu'il est blessé; les protège du danger; ne les laissez pas seuls ; prend soin d’eux et les réconforte (vv.1-4). Dans le Nouveau Testament, nous trouvons notre Seigneur disant que ses brebis connaissent sa voix, car Il est le Bon Berger (Jean 10 :27). Les caractéristiques du Bon Pasteur évoquées par Jésus sont les mêmes que celles trouvées dans le Psaume 23 (Ps 23,1-4 ; cf. Jean 10,9,11,14). Le niveau profond de relation permet aux brebis de reconnaître leur berger (Jean 10 : 16).

    3. La structure du Psaume 23 : l'image de l'hostie. L'image de l'hostie révèle la caractéristique providentielle de Dieu (vv.5,6). Dans le contexte du Psaume, Dieu est présenté comme offrant un banquet à ses enfants face à ceux qui sont devenus des adversaires et ont travaillé pour leur faire du mal. Le compositeur connaissait bien cette réalité, car personne comme lui ne l'a vécue à travers de nombreuses conspirations sous le règne d'Israël (cf. 2 Samuel 2:1-32; 3:1-39; 13:1-39). Ainsi, comme une bonne hôte, le Seigneur était bon et miséricordieux envers son serviteur.

     

    SUBVENTION I

     

    Maître, expliquez qu'« aucune partie de l'Écriture, à l'exception peut-être de la prière du Seigneur, n'est plus connue que le « Psaume du berger ». Sa beauté littéraire et sa perspicacité spirituelle sont inégalées. Comme le note Taylor : Au fil des siècles, ce Psaume a acquis une place suprême dans la littérature religieuse mondiale. Quiconque lit, quels que soient son âge, sa race ou ses circonstances, trouve dans la beauté paisible de ses pensées une étendue de perception spirituelle qui satisfait et domine l'âme. Il appartient à la classe des Psaumes qui respirent la confiance et la sécurité dans le Seigneur […]. Ici, le psalmiste ne présente pas une préface de plaintes concernant les douleurs et les maladies ou la trahison des ennemis, mais commence et termine par des paroles de gratitude pour la bonté éternelle du Seigneur.

    Oesterley écrit également : Ce Psaume bref et choisi, probablement le plus connu de tous les Psaumes, parle de quelqu'un dont la confiance sublime en Dieu lui apporta paix et contentement. La relation intime avec Dieu ressentie par le psalmiste est exprimée par deux figures représentant le protecteur et l'hostie aimante. La brève référence aux ennemis indique qu’il n’était pas à l’abri des mauvaises intentions de son peuple, mais leur mention est superficielle. Contrairement à tant d’autres psalmistes victimes d’ennemis sans scrupules et qui finissent par exprimer leur amertume d’esprit, ce fidèle serviteur de Dieu n’a que des paroles de reconnaissance et de gratitude pour la bonté divine. 

     

     

    II. PLEINE CONFIANCE EN DIEU

     

    1. Le Seigneur comme berger (v.1). Dans l’Ancien Testament, Dieu est considéré comme le berger de son peuple (Genèse 49 :24). Dans ce Psaume, à la lumière de l'expérience de David en tant que berger des brebis, le psalmiste retrouve cette image de Dieu comme son berger, en disant qu'Il est suffisant en tout. Dieu est le berger suprême de son peuple et, grâce à cela, nous ne manquerons de rien de ce dont nous avons besoin (cf. Ph 4, 13). Il nous nourrit, nous garde et guérit les blessures de nos âmes. Dans le contexte actuel, qui a été votre bon berger ? Vers qui vous êtes-vous tourné pour obtenir de l’aide ? Pouvez-vous dire qu’en tant que bon berger, Dieu vous comble complètement ?

    2. Le Seigneur qui soigne l'âme (vv.2,3). Ces deux versets montrent comment Dieu remplit l'intérieur de l'être humain. « S'allonger dans de verts pâturages » et « conduire vers des eaux tranquilles » renvoient à l'idée du calme de l'âme. C'est pourquoi, au verset 3, le psalmiste dit : « Rafraîchis mon âme ». Ainsi, soignée et reposée, cette âme recevra des instructions pour marcher dans la droiture et la justice. Ce traitement intérieur est si nécessaire que l'apôtre Paul en parle dans ses lettres, disant que notre homme intérieur doit se renouveler de jour en jour face aux défis extérieurs (2Co 4.16 ; Eph 4.23,24). Ainsi, à mesure que nous nous rapportons de plus en plus au Christ, notre vie intérieure se renouvelle et, par conséquent, nous pouvons être témoins de Lui dans n’importe quel domaine de la vie.

    3. Le Seigneur est avec nous. Être traité par le Seigneur, être tenu par sa main et se reposer en lui ne signifie pas que nous ne traverserons pas des situations dangereuses. Cela ne veut pas dire que nous ne traverserons pas de moments douloureux. Cependant, le psalmiste a une vision réaliste de la vie, il sait que le jour peut difficilement venir à tout moment, mais il sait aussi que le berger ne le laissera pas sur sa faim : « Tu es avec moi » (v. 4). Quelle déclaration de confiance ! Le berger est en voyage avec l'âme du psalmiste. Il sait donc que, même si ce moment d’insécurité lui fait regretter, il sera réconforté par le berger (v. 4). Notre Seigneur a dit que dans le monde nous aurions des afflictions, mais que nous ne cesserions pas d'avoir la paix (Jean 16 :33 ; cf. 14 :27). Quiconque a fait l'expérience du réconfort du Seigneur dans des moments difficiles sait combien il est bon et combien il prend soin de nous. Ayant besoin de ce rafraîchissement, laissez les paroles, la beauté et la réalité spirituelle de ce Psaume inonder votre âme et, comme les brebis du bon berger, trouvez refuge sous son bâton.

     

    SUBVENTION II

     

    Enseignant, expliquez aux élèves que « David pourrait écrire à partir de sa riche expérience personnelle avec les brebis : « Le Seigneur est mon berger ; Je ne manquerai de rien » (v. 1 ; c’est-à-dire que je ne manquerai de rien d’indispensable). Il y a « sept provisions » que le berger prévoit pour ses brebis :

    a) « Je ne manquerai pas d'une entière satisfaction » (v.2). S'allonger dans des pâturages verts parle littéralement de pâturages d'herbe douce et nouvelle. On dit que les moutons ne se couchent jamais tant qu'ils ne sont pas rassasiés. Chaque besoin spirituel est satisfait. La figure exprime le repos complet dans la satisfaction procurée par les soins vigilants du grand berger ;

    b) « Je ne manquerai pas de direction » (v.2). « Conduis-moi doucement vers les eaux calmes », ou « eaux de repos ». Poursuivant l'idée de subvenir aux besoins du troupeau, le poète ajoute la pensée de l'orientation. Le berger oriental pousse ou conduit, il guide toujours ses brebis ;

    c) « Je ne manquerai pas de restauration » (v.3). « Réfrigère mon âme », c'est-à-dire qu'Il me ravive, me renouvelle et me rafraîchit. C'est un thème récurrent dans le Nouveau Testament : « Mais l'intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Corinthiens 4 :16). « Et soyez renouvelés dans l'esprit de votre bon sens » (Ep 4, 23) ; « Et vous avez revêtu le nouveau, qui se renouvelle pour la connaissance » (Col 3, 10). Cette grâce qui soutient l'âme.

    d) « Je ne manquerai pas d'instruction dans la justice » (v.3). « Conduis-moi dans les sentiers de la justice, à cause de son nom ». Les chemins de la justice sont des chemins nivelés. L'une des fonctions des Écritures est « d'instruire dans la justice » (2 Tim 3 : 16). Dieu ne met pas seulement en garde contre le mal ; Il nous guide dans les sentiers de la justice. Cela se produit à cause de Son nom, prouvant quel genre de Dieu Il est. Le Dieu, dont le nom est saint, veut que son peuple soit saint aussi (Lév 19,2 ; 1 Pierre 1,14-16) ;

    e) « Je ne manquerai pas de courage face au danger » (v.4). Même si je traverse la vallée de l’ombre (Hb., obscurité profonde et mortelle) de la mort, je ne craindrai aucun mal. Voici la certitude d’une aide dans les moments les plus difficiles de la vie. La mort n'est pas un adversaire méprisable. Elle est notre dernière grande ennemie (1 Corinthiens 15 :26). 

     

     

    III. LA PLEINE PROVISION DE DIEU

     

    1. L’impuissance des adversaires face à la provision de Dieu (v.5). Passant de l'image du champ à celle d'une maison, l'expression « vous préparez une table » amène l'idée de l'hôte invitant la belle personne à un repas. Les ennemis des justes y seront présents. Les érudits disent qu'ici apparaît une image de la démonstration publique qu'un roi d'Orient faisait pour honorer quelqu'un en présence de tous. En ce sens, les ennemis seraient présents devant l’honneur du roi. Cela rappelle un peu l'épisode avec Mardochée dans lequel Haman, son ennemi, devait l'honorer (Et 6.1-11). Ensuite, le Psaume montre Dieu honorant le psalmiste, l'oignant d'huile – selon les érudits, une huile parfumée qui représentait l'hospitalité et la faveur – et faisant déborder la coupe, qui symbolise la grande générosité de l'Hostie. Rappelez-vous que Dieu nous a déjà traité ainsi. De nombreux pécheurs, dont la vie a été détruite, ont déjà été complètement restaurés par Dieu et servis par Lui avec grâce, une abondance de bénédictions spirituelles et matérielles sans mesure. Nous pouvons dire que des milliers de personnes, autrefois victimes de paroles de mort, contemplent aujourd’hui une réalité de bénédictions inimaginables.

    2. Bonté et miséricorde du Seigneur (v.6). Ici, en raison de tout le bien que le Seigneur a fait avec le psalmiste, il arrive à la conclusion que sa vie sera menée sous la bonté et la miséricorde de Dieu. Chaque jour, nous faisons l'expérience de la bonté et de la miséricorde du Seigneur. De même que le psalmiste était convaincu que la bonté et la miséricorde seraient une réalité pour tous les jours de sa vie, cette réalité est aussi la nôtre jusqu'au retour du Seigneur Jésus (Mt 28,20 ; Lc 6,38).

    3. Demeure dans la maison du Seigneur (v.6). Par conséquent, le psalmiste s’attendait à demeurer dans la Maison du Seigneur pendant de longs jours, ou « des jours sans fin » ou « tous les jours de ma vie » ou « pour toujours et à jamais ». Ici, l’idée est de servir Dieu pour la vie. Dans ce contexte, il n’y a pas de retour en arrière après avoir connu et expérimenté le Seigneur comme berger et hôte de nos vies. En tant que chrétiens, nous aspirons à être avec Christ pour toujours et à jamais (1 Thessaloniciens 4 :17). Nous devons donc persévérer pour nous trouver fidèles au moment de sa venue (Luc 18 :8 ; 2 Tim 4 :8). Dans ce cas, la meilleure façon de le faire est d'être en communion avec d'autres jeunes et d'autres frères de l'église locale, d'exercer votre vocation en gratitude pour ce que Dieu a fait dans votre vie et de lui rester fidèle en toute révérence et sainteté. .

     

    SUBVENTION III

     

    « L'idée de la satisfaction complète de chaque besoin avec laquelle commence le psaume continue de contrôler son développement, mais la comparaison se déplace du berger à l'hostie, du champ à la maison. Tu prépares une table devant moi en présence de mes ennemis (v. 5) représente la marque d'appréciation publique que le roi d'Orient montrait à celui qu'il souhaitait honorer d'une manière particulière. C’est la seule référence passagère aux ennemis qui apparaissent si largement décrits dans d’autres psaumes de David. « Oins ma tête d'huile » : ce n'est pas l'huile d'onction qui servait à installer le roi ou le prêtre ; un autre terme hébreu est utilisé à cet effet. Il s’agissait d’une huile parfumée largement utilisée lors des banquets dans l’Orient ancien comme marque d’hospitalité et de faveur. La tête ointe d’huile est une figure biblique courante représentant l’abondance de joie. « Ma coupe déborde symbolise la provision abondante offerte par la généreuse Hostie ». 

     

     

    CONCLUSION

     

    Nous avons un pasteur qui s'occupe de nous. Nous avons une hôte qui nous offre un riche festin spirituel. Notre vie quotidienne nous impose des défis très complexes. Nous devons donc être en sécurité dans le berger qui ne manque pas de nous, dans l'hôte qui est généreux envers nous. Nous avons de nombreuses raisons de déclarer, dans un moment d’ombre et de tristesse : « Tu es avec moi ». Oui, Dieu est avec vous. Il l’a toujours été. Que le Saint-Esprit soit perçu dans chaque mètre carré dans lequel nous vivons !

     

    BIBLIOTHÈQUE POUR ENSEIGNANT

     

     

     

    TEMPS DE RÉVISION

     

    1. Quelles sont les deux images présentes dans le Psaume 23 ?

    L'image du berger et l'image de l'hôte.

     

    2. Quels versets montrent comment Dieu remplit l'intérieur des êtres humains ?

    « Allongez-vous dans les verts pâturages » et « guidez les eaux calmes ».

     

    3. D’après la leçon, quelle vision réaliste le psalmiste a-t-il de la vie ?

    Le psalmiste a une vision réaliste de la vie. il sait que le jour peut difficilement venir à tout moment, mais il sait aussi que le berger ne le laissera pas indifférent : « Tu es avec moi » (v. 4).

     

    4. Quelle idée apporte l'expression « vous préparez une table » ? L'expression « vous préparez une table » apporte l'idée de l'hôte invitant le juste à un repas.

     

     

    5. D'après la leçon, quelle est l'idée présente dans les expressions « demeurer dans la Maison du Seigneur « pour des jours sans fin » ou « tous les jours de ma vie » » ?

    Ici, l’idée est de servir Dieu pour la vie.

     

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  • Leçon 3 : Le Messie est déjà venu

    Date : 16 avril 2023

     

     

    TEXTE PRINCIPAL

     

    « Je réciterai le décret : Le Seigneur m'a dit : Tu es mon Fils, aujourd'hui je t'ai engendré. Demandez-moi, et je vous donnerai les nations pour votre héritage et les extrémités de la terre pour votre possession. » (Ps 2.7,8) .

     

    RÉSUMÉ DE LA LEÇON

     

    Celui qui se soumet au règne et à la seigneurie de Christ Jésus voit sa vie entièrement ordonnée par Lui.

     

    LECTURE DE LA SEMAINE

     

    LUNDI — Actes 4.25,26

    Persécution contre l'oint de Dieu

     

     

    MARDI — Mt 10h40; Jean 13:20

    Celui qui reçoit le Fils reçoit le Père

     

     

    MERCREDI — Rom 1.5

    L’attente des nations d’obéir à la foi

     

     

    JEUDI — Rm 2.14-16

    Justice divine juste

     

     

    VENDREDI — Dn 2.21

    Dieu est celui qui institue et destitue les rois

     

     

    SAMEDI — Hé 12.2

    Le Roi Jésus est notre référence

     

    OBJECTIFS

     

    • MONTRER la rébellion contre l'Oint de Dieu ;
    • ETRE CONSCIENT qu'un jour, l'Oint demandera des comptes aux insurgés ;
    • EXPLIQUER l’appel à l’abandon et à la soumission à l’Oint de Dieu.

     

    INTERACTION

     

    Cher professeur, dans cette troisième leçon du trimestre, nous étudierons le Psaume 2. Il s'agit d'un Psaume messianique, dont le but est de montrer que le règne du Christ ne finira jamais. Les nations, jusqu'à ce jour, insistent pour se rebeller contre l'Oint du Seigneur révélé par le psalmiste. Les insurgés ne resteront pas impunis, le jour viendra où le Messie exigera des comptes pour les actes de rébellion des hommes. Nous verrons que le Psaume 2 est une révélation prophétique du règne messianique de Jésus. L'Ennemi a tout fait pour empêcher le Sauveur de venir dans le monde et de remplir sa mission, cependant il viendra un temps où le royaume du Seigneur sera pleinement établi dans ce monde.

     

    ORIENTATION PÉDAGOGIQUE

     

    Enseignant, reproduisez le tableau ci-dessous et utilisez-le dans l’introduction de la leçon. Montrez aux élèves les quatre scènes principales du Psaume 2 en montrant qu’il s’agit d’une allusion au royaume du Christ.

     

    (1) Le psalmiste commence par une allusion aux peuples et aux rois de la terre en opposition à l'Oint de Dieu (v. 1-3) ;

    (2) Dieu répond en se moquant des tentatives ridicules du monde pour le retirer du tableau (v. 4-6).

    (3) Dieu le Père promet qu'il enverra son Fils bien-aimé (v. 7-9). pour anéantir tous ceux qui s'opposent à son gouvernement.

    (4) À travers le psalmiste, le Saint-Esprit exhorte le genre humain à être sage devant Dieu.

     

    TEXTE BIBLIQUE

     

    Psaumes 2.1-9.

     

    1 — Pourquoi les nations se révoltent-elles et les peuples imaginent-ils des choses vaines ?

    2 — Les rois de la terre se lèvent, et les princes s'unissent contre l'Éternel et contre son oint, en disant :

    3 — Brisons leurs liens et secouons leurs cordes.

    4 — Celui qui habite dans les cieux rira ; le Seigneur se moquera d'eux.

    5 — Alors il leur parlera dans sa colère et dans sa colère il les confondra.

    6 — Mais j'ai oint mon roi sur ma sainte montagne de Sion.

    7 — Je réciterai le décret : Le Seigneur m'a dit : Tu es mon Fils ; Je t'ai engendré aujourd'hui.

    8 — Demandez-moi, et je vous donnerai les nations pour votre héritage et les extrémités de la terre pour votre possession.

    9 — Tu les écraseras avec une barre de fer ; tu les briseras comme un vase de potier.

     

    COMMENTAIRE DE LA LEÇON

     

    INTRODUCTION

     

    L’histoire est marquée par des empires qui ont tenté de dominer le monde. Il existe encore aujourd’hui des dirigeants qui ont l’utopie de le dominer. Le Psaume 2 montre qu’il existe un roi dont le règne ne finira jamais. Nous verrons comment les nations s'obstinent à se rebeller contre ce roi, comment il exigera des comptes aux hommes et, enfin, comment le roi messianique appelle les rois à se rendre à sa seigneurie.

     

     

    I. RÉBELLION CONTRE L’OINT DE DIEU

     

    1. L'importance du Psaume 2. Le Psaume 2 entre dans la catégorie des psaumes royaux ou messianiques. Selon les érudits, il est possible que les psaumes royaux fassent référence à David ou à un roi d’Israël. Le point important est que ces psaumes sont une description du roi messianique. Ce n’est pas un hasard si le Nouveau Testament applique le Psaume 2 à la personne de Jésus tant du point de vue de son ministère terrestre que du point de vue futur de Celui qui établira son glorieux royaume sur terre. Dans Matthieu 3 :17, l’expression « celui-ci est mon fils bien-aimé » a à voir avec le Psaume 2 :7 ; Actes 4.25-28, l'évangéliste cite les versets du Psaume 2.1,2 et applique à Jésus la persécution enregistrée dans le Psaume. Dans Hébreux 1.5 et 5.5, vous verrez des parallèles très clairs avec les passages des psaumes. C’est pourquoi le Psaume 2 est très important pour nous, chrétiens.

    2. La rébellion des nations. Le Psaume est structuré en quatre blocs de trois versets chacun : vv.1-3 ; vv.4-6; vv.7-9; vv.10-12. Le premier bloc concerne la rébellion des Gentils contre l’autorité de Dieu. Le premier verset commence par une question rhétorique : « Pourquoi les nations se révoltent-elles […] » (v.1). Cette question, en fait, révèle la présomption des rois des nations de se retourner contre le Seigneur. Ils préparent, planifient des stratégies, croyant qu’ils atteindront leur objectif. Le problème est qu'ils s'élèvent contre l'Oint du Seigneur, en fait, ils s'élèvent contre le Seigneur lui-même (v. 2). Ils pensent réellement qu’ils auront l’autonomie nécessaire pour enfreindre la règle divine, ainsi que ses plans (v.3). Les premiers chrétiens ont appliqué ce passage à la persécution qu'ils ont subie (Actes 4 :25,26). Dans le contexte du Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est l'Oint, le Christ de Dieu, au-dessus de toute principauté, puissance, puissance et domination (Ep 2.20,21).

    3. La rébellion contre Dieu est insensée. Il y a une leçon très précieuse dans ces premiers versets. Si une personne ne sert pas le Seigneur Jésus et ne met pas en pratique son enseignement, elle en servira une autre selon sa philosophie (Mt 6,24). Il n'y a aucun moyen de s'échapper. La liberté sans Dieu est une illusion totale. Malheureusement, lorsque quelqu’un se rebelle contre le Tout-Puissant et cesse de suivre ses valeurs, il commence à suivre une série de mensonges et d’illusions. Or, les valeurs de Dieu sont éternelles, bonnes et vraies. Qu’est-ce qui pousse un jeune à cesser de profiter du bien spirituel qui a un impact positif et constructif sur la vie terrestre et à adopter un style insensé et désordonné qui ne fera que nuire ? Perdre sa jeunesse dans une rébellion contre Dieu n’a jamais été une bonne idée.

     

    SUBVENTION I

     

    « Pourquoi les nations se révoltent-elles ? (1) Désigne les goyim , les « gentils », les « païens », les non-Israélites, par opposition au peuple d'Israël. Les nations se mutinaient dans le but d'organiser une insurrection. Les nations antagonistes au vrai Dieu peuvent à juste titre être appelées « Gentils ». Les gens imaginent que cela signifie « les gens méditent » ; le même mot est utilisé en 1.2, mais ici il a la connotation de comploter une mauvaise action. Les choses vaines signifient une rébellion irrationnelle et désespérée.

    La rébellion n’a pas une simple connotation politique. Elle est contre le Seigneur et contre son oint (v.2). En hébreu, Meshiach , qui signifie Messie. Traduit en grec, Meshiach devient Christos . C'est la justification d'une interprétation messianique du Psaume, ainsi que de l'application du Nouveau Testament à Jésus. Les rebelles sont déterminés à briser ses liens, peut-être les boulons qui retenaient le joug à l'animal, et ses cordes, qui peuvent représenter les rênes utilisées pour contrôler le bœuf tirant la charrue, « rejeter son joug ».

    Quelles que soient les circonstances immédiates, ces versets représentent la description la plus courante du péché dans l’Ancien Testament. Le péché n’est pas simplement une imperfection humaine ou finie. Le péché est une rébellion morale, une révolte contre les lois de Dieu. Pécher, c'est placer la volonté de l'homme au centre de la vie, au lieu de la volonté de Dieu. La révolte des nations est le portrait du péché de l’âme humaine de chaque individu. 

     

     

    II. L’OINT DEMANDERA COMPTE

     

    1. Comment Dieu envisage-t-il la rébellion des hommes ? Au verset 4, nous avons une réponse de Dieu sur un ton de mépris et de moquerie, expressions typiques de la nature humaine. Ce langage est très courant dans la Bible, appelé en théologie anthropopathisme, c'est-à-dire l'attribution des passions humaines à Dieu (cf. Gn 6,6 ; Zec 8,2). Cette figure de style nous aide à comprendre les vérités éternelles de la Bible au mieux de nos capacités. Dieu regarde donc la rébellion humaine et s’en moque parce qu’il parlera lui-même aux hommes dans l’effusion de sa colère (v. 5). Les hommes ne peuvent rien faire contre la souveraineté divine. Dieu a oint son roi sur le mont Sion, c'est-à-dire la montagne de sa sainteté, où se trouve le Saint Temple (v. 6). Ce n’est pas un hasard si le Nouveau Testament présente le passage qui révèle cette même relation entre Jésus et le Père : « Celui qui vous reçoit me reçoit ; et celui qui me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé » (Mt 10,40 ; cf. Jean 13,20).

    2. L'Oint du Seigneur gouvernera le monde entier. Le verset 7 rappelle un oracle divin, ou prophétie, dans lequel l'oint du Seigneur est dit : « Tu es mon fils ; Je t’ai engendré aujourd’hui » (v.7). Cette expression concerne un héritier éternel de la maison de David (2 Sam 7.13,14). Dans le Nouveau Testament, l'auteur des Hébreux développe la messianité de Jésus à partir de cette même expression (1.5). Dans ce cas, Dieu donnera au roi les nations en héritage (v.8) et l’oint détruira les rebelles avec une « verge de fer » et son règne sera celui de la justice (v.9).

    3. Tout le monde sera responsable. Dieu « se moque » des ruses des hommes ici sur Terre parce que tout pouvoir vient de Lui. Les hommes qui s’arrogent orgueil et arrogance et, en même temps, cherchent à se rebeller contre le Très-Haut, sont voués à l’échec. Tout comme ils étaient dotés du pouvoir, ils peuvent le perdre à tout moment (Dn 2.21). Par conséquent, nous devons marcher dans l’humilité et la douceur comme Jésus l’a enseigné (Mt 11,29). L’orgueil et l’arrogance humaine ne mènent qu’au chemin de la perdition. La Parole de Dieu montre clairement que, qui que nous soyons, nous nous présenterons tous un jour devant le Juge pour rendre compte de tous nos actes (Rm 2.6,7). Et tout se fera selon la juste justice divine (Rm 2,14-16).

     

    SUBVENTION II

     

    Maître, expliquez que la réponse de Dieu contre les insurgés « est décrite par le psalmiste en termes de mépris et de mépris humains. La Bible attribue fréquemment à Dieu des aspects, des attitudes et des actions issus de l’expérience humaine. Cela se fait sans l’intention d’abaisser l’Infini au niveau humain, mais pour présenter les vérités dans des termes que nous sommes capables de comprendre. Le Seigneur est vu comme celui qui habite dans les cieux (v. 4), « trônant dans les cieux », il n'a même pas besoin de se lever pour s'opposer à l'insurrection. Le Seigneur n'est pas le nom le plus commun donné à Dieu, Yaweh (traduit par SEIGNEUR dans l'ARC et l'ARA) mais Adonaï (Seigneur, indiqué par les lettres en minuscules et après la majuscule. « Dieu est considéré comme le souverain souverain de le monde, au lieu du Dieu de l'alliance d'Israël' » 

     

     

    III. UN APPEL À LA REMISE ET À LA SOUMISSION

     

    1. Un appel aux rois de la Terre. Le dernier bloc du Psaume, ou strophe, appelle à un abandon total : « Maintenant donc, ô rois, soyez sages ; Laissez-vous instruire, juges de la terre » (Ps 2, 10). C’est une opportunité donnée aux nations de revenir sur leurs mauvaises habitudes. Cet appel n’est pas sans rappeler l’invitation à la sagesse que l’on lit dans le livre des Proverbes (9,10). De plus, l’appel est aussi de servir Dieu avec crainte et tremblement (v. 11). C'est pourquoi la Bible dit que la crainte du Seigneur est le commencement de la connaissance (Pv 1.7 — NAA ).

    2. S'incliner devant le Fils. Celui qui se repent de sa rébellion contre Dieu et son oint doit se soumettre au Très-Haut et à son Fils : « Embrasse le Fils » (v. 12). C'est un hommage de soumission à la seigneurie du Fils. Celui qui fera cela échappera à la colère à venir. Par conséquent, celui qui prend refuge et fait confiance au Fils est heureux et épanoui (v. 12). Ainsi, le Psaume se termine précisément par l'invitation à cultiver la confiance dans l'oint du Seigneur. Le Nouveau Testament nous guide à regarder « vers Jésus, l’auteur et la perfection de la foi » (Hébreux 12 : 2).

    3. Jésus est-il Roi et Seigneur ? En général, le Psaume nous aide à réfléchir sur l’abandon complet et la soumission à Jésus. Dans le monde d’aujourd’hui, se soumettre et s’abandonner à Jésus n’est pas un défi facile. Cela signifie faire de Lui le Roi de nos cœurs. C'est ici que se déroule le véritable combat : celui où Jésus doit être le Roi de nos pensées, de nos sentiments et de notre volonté (2 Cor 10,5). Lorsque notre Seigneur devient Roi de notre monde intérieur, le monde extérieur est complètement ordonné.

    Cependant, lorsqu’Il ​​n’est pas Roi de notre vie intérieure, la vie extérieure devient complètement désordonnée. Par conséquent, le Psaume nous aide à réfléchir sur le fait de ne plus lutter contre le règne de Jésus en nous. Laissons-le régner ! Alors nous serons vraiment libres.

     

    SUBVENTION III

     

    « Dans la dernière strophe, le psalmiste s'adresse directement aux rebelles. Le texte hébreu commence par : « Maintenant donc » (v. 10), comme pour indiquer la conclusion tirée des versets précédents. Laissez-vous instruire ou « réprimander ». Juges est un terme utilisé pour désigner les dirigeants en général, y compris les subordonnés du roi.

    Au lieu de poursuivre leur rébellion, le peuple est poussé à servir le Seigneur avec crainte (v. 11). Nous pensons ici à bien plus qu'à la simple soumission politique, puisque le service et la peur sont des termes constamment utilisés dans l'Ancien Testament avec une signification religieuse. « La crainte du Seigneur » est le respect respectueux avec lequel l'homme doit vénérer le Dieu souverain. Ce concept de l'Ancien Testament est le plus proche du mot « rébellion ». Ce service permettra à un homme de se réjouir en tremblant. Il n'y a aucune contradiction dans cette clause. Il représente l'harmonisation de « la joie du Seigneur » avec « la crainte du Seigneur ». Les deux émotions conviennent à l’homme devant son Créateur.

    Tout comme la rébellion s’est exprimée contre le Seigneur et contre son oint, de même la repentance doit influencer à la fois le Dieu souverain et son Fils royal. Commentaire biblique Beacon. Volume 3. Rio de Janeiro : CPAD, 2005, p.117).

     

     

    CONCLUSION

     

    Le Psaume 2 a un lien très profond avec le règne messianique du Seigneur Jésus. Au fil des siècles, les chrétiens ont toujours lu ce Psaume en vue du royaume messianique du Seigneur Jésus. Il viendra un temps où le royaume du Seigneur sera pleinement établi dans ce monde. Cependant, nous pouvons en faire l’expérience dès maintenant grâce au règne du Christ dans nos cœurs. Il est temps de laisser Jésus régner en nous.

     

    BIBLIOTHÈQUE POUR ENSEIGNANT

     

     

    TEMPS DE RÉVISION

     

    1. Dans quelle catégorie peut-on classer le Psaume 2 ?

    Le Psaume 2 entre dans la catégorie des Psaumes royaux ou messianiques.

     

    2. Que révèle l’expression « Pourquoi les nations se révoltent-elles » (v.1) ?

    Cela révèle la présomption des rois des nations de se retourner contre le Seigneur.

     

    3. Qu'est-ce que l'anthropopathie ?

    C'est une attribution des passions humaines à Dieu.

     

    4. Que montre la Parole de Dieu ?

    La Parole de Dieu montre clairement que, qui que nous soyons, nous nous présenterons tous un jour devant le Juge pour rendre compte de tous nos actes (Rm 2.6,7). Et tout se fera selon la juste justice divine (Rm 2,14-16).

     

    5. Sur quoi le Psaume nous aide-t-il à réfléchir ?

    En général, le Psaume nous aide à réfléchir sur l’abandon complet et la soumission à Jésus.

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